Aboubacar Bakayoko est le directeur général de la Société de Transformation d’ingénierie et de consultance (SOTIC) basée à Abidjan. Il est l’inventeur d’une ligne de production pour la transformation de la noix de cajou certifiée « Made in Côte d’Ivoire ». Présent au SIETTA 2023, il parle de son invention, de ses avantages, de ce que l’Afrique a le potentiel pour aller à la transformation etc.
Qu’est-ce qui justifie votre présence au SIETTA 2023 ?
Nous sommes une entreprise de fabrication de machines pour la transformation des produits agricoles. Nous sommes au SIETTA 2023 avec une ligne de décorticage de noix de cajou de nouvelle génération d’une usine de 5 000 tonnes en continue, modulée avec une commande centralisée et un centre de gestion centralisé. L’usine est solide. C’est cette usine qui va permettre aussi de pouvoir transformer nos matières premières. La main d’œuvre et les pièces de recharges sont disponibles. Et nous sommes aussi là pour accompagner les industriels.
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Avec votre invention, quel produit obtient-on à la fin du processus ?
Avec la ligne que nous produisons, on arrive aux amendes blanches qu’on peut exporter. Il y a aussi les amendes grillées qu’on peut aussi utiliser localement. Mais l’accent est plus mis sur les amendes blanches pour l’exportation.
Il y a des images de vous avec certaines autorités, tel que l’ex-premier ministre Kablan Duncan qui a également été vice-président de la République pouvez-vous rappeler les souvenir de ces photos ?
Cela fait plus de 10 ans que nous faisons de la transformation. Aujourd’hui, notre ligne de transformation a été retenue comme le « Made in Côte d’Ivoire ». Donc c’est l’aboutissement d’un long chemin de recherche et de développement pour arriver à ce point.
On parle d’aller à la transformation avec l’industrialisation. Est-ce que s’il y a une forte demande, vous pouvez satisfaire ces demandes ou est-ce qu’il y a des difficultés que vous voulez souligner à travers cette 4ème édition du SIETTA ?
Déjà, nous exportons dans d’autres pays. Donc nous pouvons produire. Mais comme on l’a dit, la production ivoirienne est assez grande. Il faut que nous ayons des accès aux investissements pour pouvoir couvrir ce marché. Et pour arriver à ces machines, il y a le volet recherche et développement. Donc, il est important que l’Etat puisse nous aider à financer le volet recherche et développement et à harmoniser notre outil de travail.
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Un appel particulier aussi à lancer ?
Mon appel ici c’est de dire aux Africains que pour la noix de cajou, SOTIC a la solution localement pour transformer. Que nos machines sont plus solides que pour les asiatiques. Et nos machines sont plus adaptées. Cela permet aussi d’avoir des meilleurs rendements et des machines qui sont assez efficaces.
Benoît Kadjo