L’IOCI et la Coordination des gares routières à couteaux tirés

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Que se passe-t-il entre la Coordination des gares routières du président Touré Adama et l’Interprofession oignon de Côte d’Ivoire (IOCI) ? Ce qui est certain, c’est qu’il existe une crise entre ces deux structures. Une affaire d’augmentation de droit de stationnement des gros camions de l’interprofession oignon au marché d’Adjamé pour le déchargement de leur contenu est à la base de cette crise.

De gauche à droite le Directeur exécutif, Koffi Geoffroy de l’IOCI, Oulaï Claude François, chargé de communication et Sidibé Losseni, président des acteurs.

Selon les informations transmises à l’Union des patrons de presse en ligne de Côte d’Ivoire (Uplci) à son siège, le mardi 11 janvier 2022, la coordination des gare routière a décidé, au dire du chargé de communication de l’interprofession Oignon de Côte d’Ivoire, Oulaï Claude François et le directeur exécutif de l’IOCI, Koffi Geoffroy de monter les enchères des frais stationnement depuis le 5 janvier 2022. De 10 000 FCFA, sans raisons valables, la structure du président Touré Adama a pris la résolution de passer, plus que du simple au double. Car la Coordination des gardes routière a plutôt fixé comme nouveau frais de stationnement, la somme de 75 000 FCFA.

Et cette augmentation tout azimut ne concerne que les gros camions d’oignon sans toucher les autres secteurs des fruits et légumes, ont révélé les responsables de l’IOCI. Joint au téléphone le mardi 11 janvier 2022 par le président de l’Uplci, Nando Dapa, pour en savoir davantage sur cette décision de sa structure, le président Touré Adama a plutôt indiqué que le chargé de communication a haussé le ton et donné des ordres au niveau de son bureau plutôt que de chercher à négocier. Pour sa part, Oulaï Claude François, a indiqué avoir fait des propositions pour le déchargement d’un camion qui était sur les lieux pour déchargement au moment où la coordination refusait que ce camion soit déchargé. Mieux le président Touré Adama a indiqué que ce dernier devrait savoir qu’il a les hommes qu’il faut pour imposer la violence.

Vivement que les autorités compétentes que sont les Ministères du Transport et du Commerce s’impliquent dans cette crise qui selon les responsables de l’Interprofession de l’Oignon de Côte d’Ivoire perdure. Car les conséquences de cette crise ont pour première victimes les ménages avec l’augmentation du panier de la ménagère et la vie chère.

Ange Dinaoulê