1è édition des JNPCA : le vice-président ivoirien invite les acteurs à penser à la durabilité et à la transformation locale du coton et de l’anacarde

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Du 17 au 18 janvier 2025 a eu lieu au Parc des expositions, à Abidjan, dans la commune de Port-Bouët, la 1e édition des Journées nationales du producteur du coton et de l’anacarde (JNPCA) organisée par le Conseil du coton et de l’anacarde.

A l’ouverture, le vendredi 17 janvier 2025, le vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, a appelé les différents acteurs des des filières du coton et de l’anacarde à une synergie d’actions pour le développement de la filière coton et anacarde.

La visite d’un stand par les autorités.

« Les secteurs coton et anacarde, véritables piliers de notre économie agricole ne peuvent prospérer durablement qu’avec la contribution effective et active de tous les acteurs publics, partenaires privés, producteurs et chercheurs. Cette mobilisation est essentielle pour maintenir le leadership de la Côte d’Ivoire sur la scène régionale et internationale », a déclaré Tiémoko Meyliet Koné.

Le vice-président ivoirien n’a pas manqué de saluer la performance de cette filière, sa résilience et sa contribution à l’économie nationale. Il a invité les uns et aux autres à ne pas perdre de vue, tout en célébrant les différents acquis enregistrés dans la filière coton et anacarde, les défis à relever, notamment, la durabilité du secteur et la transformation locale de ces produits.

Tiémoko Meyliet Koné a, par ailleurs, indiqué que ces acquis doivent être consolidés à travers des investissements continus dans des solutions innovantes.

Pour sa part, Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du développement ales du producteur de coton et de l’ ‘anacarde est un symbole de l’engagement commun à bâtir une agriculture ivoirienne moderne et prospère, durable et inclusive.

Aussi a-t-il précisé que cette célébration permet de magnifier le travail et le mérite des producteurs de coton et d’anacarde. Kobenan Kouassi Adjoumani a appelé les acteurs des deux filières à accroitre la productivité du secteur et à maintenir la qualité de ces produits afin de développer de nouvelles opportunités d’emplois dans la transformation et la commercialisation.

Notons qu’après la réforme de 2013, la production de noix brutes de cajou est passée de 500 000 à 1,2 million de tonnes en 2023, la production nationale de coton graine est passée de 352 134 tonnes en 2013 à un record de 559 483 tonnes en 2021.

Benoît K.

Info : CICG