9e édition des JNCC / Arnaud Dédé (CAYAT) : « CAYAT à 3 319 producteurs qui sont basés à Douékoué »
A l’occasion de la 9e édition des Journées nationales du cacao et du chocolat (JNCC) tenue du 28 au 30 septembre 2024, le groupe de presse GOVCom éditeur des journaux en ligne voixduplanteur.info, justeinfos.net et le democrateplus.com a interrogé des exposants dont la Coopérative agricole de Yakassé Attobrou (CAYAT), représentée par son chargé de communication Arnaud Dédé.
Je suis le chargé de communication de la structure CAYAT qui signifie Coopérative agricole de Yakassé Attobrou. Nous sommes juste basés à Douékoué. Nous faisons la culture du cacao. Nous faisons également de l’export. Et hormis cette culture, à CAYAT, nous avons des femmes qui, avec les fèves du cacao, fabriquent des produits dont la poudre de cacao, les fèves concassées, des fèves enrobées, du curcuma et du caramel non sucré.
CAYAT à 3 319 producteurs qui sont basés à Douékoué. Et en plus de ces productions de cacao, nous sommes dans le café, dans l’anacarde, le maïs, le manioc. Et aujourd’hui cette tendance dont nous entendons parlée qui est la traçabilité, comme ça se fait déjà dans les pays Européens.
Et c’est important mais cela a également un coût. Et il faut le faire pour que le cacao puisse être exploité au mieux. Parce qu’à CAYAT, nous pratiquons également de l’exportation. Oui les coûts de nos produits sont accessibles puisque nous fabriquons localement. Nous avons près de 500 femmes qui travaillent en association au sein d’une coopérative.
Ses femmes s’occupent de tout ce qui est fabrication à base de fèves. C’est une façon pour elles de gagner de l’argent avec lequel elles arrivent à s’occuper de leurs familles. Et tout cela c’est grâce à la coopérative au sein de laquelle sont regroupées ces femmes. Et donc le coût minimum des produits qu’elles fabriquent part de 500 FCFA, 2000 FCFA voir 3000 FCFA.
Avec ces revenus qu’elles gagnent, ces femmes parviennent à se prendre en charge. Je peux dire merci à Dieu pour ces journées du cacao et du café. Et l’on peut aussi dire que les choses se passent bien parce que depuis l’ouverture ce matin nous recevons autant de visiteurs que d’acheteurs. A qui nous présentons nos produits tout en insistant sur les vertus de la fève du cacao.
Et il y a un retour favorable, les clients achètent. Et c’est déjà bon pour ce premier jour d’exposition. Nous sommes là pour trois jours et c’est prometteur. Les fèves régularisent le rythme cardiaque, rajeunissent les pores, donnent du tonus au corps humain. Il est davantage préférable de consommer les fèves non sucrées.
Mais comme il y a des gens pour qui s’est vraiment difficile nous essayons de les enrober avec un peu de sucre. Sinon, il faut savoir que les fèves de cacao sont thérapeutiques pour le corps de l’homme. Raison laquelle, je conseille à la population de Côte d’Ivoire de s’approprier la consommation les fèves de caca, cela en tant que pays, premier producteur de cacao mais surtout les vertus que cette matière première renferme. Et le monde entier nous envie alors quoi de plus normal de consommer local.
Propos recueillis par Benoît Kadjo et Hélène Aka
