Soja: Tantie soja présente ses produits pour la santé et la beauté

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Mme Bla Pauline épouse Minhoué dit ‘Tantie soja, directrice générale de Irimonto, était à la 3ème édition de la foire « Au carrefour du terroir ». Cette foire des agro-transformateurs a été organisée du 12 au 17 décembre 2022 dans la commune du Plateau à Abidjan, Place de l’ex-Sorbonne par La Boutique paysanne.

Mme Bla Pauline épouse Minhoué (Directrice générale de de Irimonto) : « La nourriture de demain, c’est le soja »

Mon époux a travaillé au projet Soja de Côte d’Ivoire. Dieu l’a rappelé tôt. Vu qu’il a fait des efforts pour ce projet, j’ai dit que je vais transformer le soja. Parce que je transforme le soja, je suis dans la beauté et la Santé. Pour quoi avoir choisir la santé et la beauté ? Parce que, paix à son âme, quand mon épouse à fait un AVS suivi de coma, je lui ai donné des produits à base de soja. Six mois après, il prenait sa voiture pour aller à son service à Touba.

C’est quand je suis partie en Europe pour la formation pour la construction de l’usine que Dieu l’a rappelé. Donc aujourd’hui, j’ai décidé de continuer de transformer le soja. Toute chose qui fait du bien aux Ivoiriens et procure la santé à l’être humain. J’ai dit que je suis dans la santé et la beauté. Pour la beauté, c’est le lait de soja, c’est la farine de soja, c’est le yaourt de soja, c’est le pâté de soja, c’est le fromage de soja que je fais pour la consommation. Bientôt, je vais faire la viande de soja.

Ça c’est pour l’agro-alimentaire. Encore pour la transformation dans le cosmétique, j’utilise le beurre de karité de chez nous. J’utilise le soja, l’huile de soja, ce qui me donne un produit très efficace. Et je fais du savons, je fais les crème qui font pousser les cheveux. Je lance même défis à la calvitie etc. provoqué par les tresses, les nattes et les tissages. Et ensuite, je fais ce beau savon. Et je fais la purée capillaire au beurre de karité.

Donc voici en gros, les produits que je fais. Pour le savon, avec mes propres moyens, j’ai commencé avec 10 000 FCFA. Petit à petit, je suis arrivée à ça sans aide. Aujourd’hui, j’ai un stock de 6 000 savons. Pour les clients qui veulent prendre en gros, il y a une bonne remise pour eux.

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Mais mes attentes, c’est d’avoir une unité de production de lait de soja. Parce que le soja contient de la vitamine, des sels minéraux, des protéines. Et aujourd’hui, le soja n’est pas vulgarisé en Côte d’Ivoire. Je suis la femme qui se bat. Je passe dans les universités, les grandes écoles, les lycées pour faire la promotion. Pour montrer aux Ivoiriens que la consommation de soja, c’est la nourriture de demain. S’il n’y a pas de viande, c’est le soja. S’il n’y a pas de lait de vache demain, c’est le soja.

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Donc je fais son lait. Mes attentes, c’est d’avoir de l’aide pour avoir une broyeuse afin de me permettre de produire une bonne quantité. C’est pour cette raison que je ne livre pas les supermarchés. Parce qu’ils me demanderont une grande quantité alors que pour le moment je ne peux pas. Au niveau du savons aussi, je ne veux pas de machines en tant que telles. Mais je veux des machines qui peuvent me permettre d’avoir le savon artisanal fait main.

Benoît Kadjo et Antoine Kouakou