VOIX DU PLANTEUR
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Benoît Kadjo (DP) : « Ce que nous prévoyons pour le monde agricole… »

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Benoît Kadjo est Directeur de publication et rédacteur en chef du journal ‘‘Voix du planteur’’, un nouveau journal spécialisé qui sera bientôt dans les kiosques à journaux. Il donne les raisons de son initiative.

Vous avez décidé de créer un nouvel organe de presse. Pourquoi ‘‘Voix du planteur’’ ?

Merci. ‘‘Voix du planteur’’ parce que nous avons constaté qu’en Côte d’Ivoire presque tous les promoteurs de journaux sont dans l’information générale. Alors que nous avons des secteurs qui ont besoin d’être soutenus en matière d’information. Pour nous, c’est pour venir combler un vide. Surtout qu’on dit de la Côte d’Ivoire qu’il est un pays dont l’économie, depuis le premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, repose sur l’Agriculture. Il faut que nous valorisions ce secteur qui constitue la mamelle de notre économie et de notre développement. Et donc, le journal ‘‘Voix du planteur’’ est un journal spécialisé en agriculture.

Est-ce à dire que vous allez parler exclusivement d’agriculture ?

En quelque sorte. Nous voulons dire que nous traiterons les informations agricoles à 85%. Et les 15% seront consacrées à l’Environnement et au développement durable. Parce que ce secteur fait partie des luttes des gouvernants pour que les populations vivent à l’aise. Donc, ‘‘Voix du planteur’’ sera un journal pour promouvoir le monde agricole et le monde de l’Environnement et du développement durable. D’ailleurs à ce sujet, nous avons choisi comme slogan de ‘‘Voix du planteur’’ : ‘‘L’Ami des paysans’’. Car, ces braves paysans et agriculteurs qui, depuis des lustres, travaillent dans des situations difficiles pour permettre à notre pays de se développer, doivent savoir qu’ils sont importants. Et qu’ils ont du mérite. Nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir pour être proches de ces agriculteurs dans toute leur diversité (planteurs d’hévéas, d’anacarde, de cacao-café, de maraichers, riziculteurs, coton-cultivateurs, cultivateurs de banane…). Tous, nous intéressent. Dans ce journal, nous ferons un point d’honneur aux femmes qui sont dans le secteur agricole. Il faut aussi les encourager. Parce que l’on a l’impression que la Femme rurale est seulement là pour faire à manger à son mari qui est toujours au champ. Alors que pour la plupart du temps, les femmes agricultrices existent et impactent la production agricole. Il y a aussi des femmes entrepreneuses dans ce secteur.

On connait le secteur de la presse aujourd’hui qui, dit-on, est sinistré à cause de plusieurs facteurs (la presse numérique, les réseaux sociaux…). Alors, ne craignez-vous pas un échec malgré votre bonne volonté ?

Vous savez, on ne pourra rien entreprendre si nous pensons à l’échec. Parlons plutôt en termes de défi. Pour moi, c’est un défi que je voudrais relever. Parce que c’est un projet que j’ai nourri depuis 2012-2013. J’avais essayé avec des amis journalistes de relancer un journal agricole en 2014. Malheureusement, le promoteur ne nous a pas compris. Aujourd’hui, à travers ce tire : ‘‘Voix du Planteur’’, j’ai la possibilité de relever ce défi qui est encore vif en moi. Je suis fils de planteur. Je me souviens que chaque vacance scolaire, nous avons travaillé dans les plantations de bananier, de cacaoyer de caféier, d’igname… Je sais combien de fois c’est difficile d’attraper une machette, aiguiser une machette, défier les serpents… C’est tout cela que j’ai envie de traduire dans ce journal pour galvaniser nos braves pays. Parce que ce n’est pas facile. C’est donc un challenge pour moi de réussir cette aventure. Et je réussirai.

Quelle sera la périodicité de ‘‘Voix du planteur’’ ?

C’est un mensuel de 12 pages en format tabloïd pour le moment. Parce que notre ambition est de trouver des partenaires pour en faire un magazine sur du papier glacé de façon périodique sur de grands sujets de reportages, analyses, enquêtes, interviews et dossiers. Vous savez, j’ai foi que la presse papier ne peut pas mourir. C’est à nous, les journalistes, d’allier le numérique et le journal papier. Parce que quoi qu’on dise, les partenaires sont toujours là. Et c’est à nous de savoir les prendre dans une collaboration gagnant-gagnant.

Quels sont les grands thèmes que vous comptez aborder dans ce journal ?

Eh bien, ce sera des thèmes d’actualité sur les filières que vous connaissez. La Côte d’Ivoire étant un pays à forte potentialité agricole, il est plus aisé de se frotter à toutes ces filières (cacao, café, hévéa, anacarde, riz, mangue, citron, piment, igname, orange, élevage de mouton, de porcs, de poulet, de pintade, de poisson…) En tout cas, il y a de la matière. Et nous croyons que nous n’allons pas baisser les bras. Parce que, comme on le dit souvent : « Seul le travail paie ». Nous en sommes conscients. Vous savez, il y a aussi le volet international de l’Agriculture. Et c’est aussi une priorité pour nous. Parce que les expériences d’ailleurs peuvent aider nos agriculteurs. Comme je l’ai dit également, ce journal fera la part belle aux questions d’environnement et de développement durable. Alors, nous pensons que nous avons du pain sur la planche.

Et quand comptez-vous lancer ce magazine ?

Dans ce mois de juillet 2021. Précisément le 5 juillet 2021. Car, c’est en 2020 que nous avons reçu le récépissé du procureur de la République. Avec le partenaire, nous venons d’harmoniser les angles, surtout au niveau financier. Et je crois que c’est parti pour de bon.

Quelle équipe pour ce grand challenge ?

Rassurez-vous. Les compétences sont là. Nous irons en chercher si besoin se fait sentir. Mais pour le moment, l’équipe est prête. Et bientôt, vous verrez le travail qui sera fait sur le terrain. Notre journal aura également une version numérique.

Avez-vous un message particulier ?

Oui. C’est de dire au monde agricole, environnemental et du développement durable qu’il existe désormais un journal qui leur est proche et qui n’a besoin que de leurs informations pour fonctionner. Nous disons également aux décideurs que nous ne serons pas leur ennemi. Mais un partenaire sur qui ils peuvent compter. C’est la même chose avec les autres partenaires du monde agricole, environnemental et du développement durable. C’est ensemble que nous ferons avancer ces secteurs primordiaux pour l’économie ivoirienne, voire mondiale.

Réalisée par : Moussa Camara

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